Le groupe français chargé de définir la méthodologie à utiliser est Piloté par la sous-direction des ports et du transport fluvial du ministère des Transports, ce groupe de travail comprend, outre les chargeurs, l’Association des utilisateurs de transport de fret (AUTF) toutes les professions qui, de près ou de loin, sont concernées par le passage portuaire des conteneurs.
Il est convenu pour l’instant que le poids à déclarer avant embarquement pourra être déterminé soit par pesée du conteneur, soit par addition des poids des différents éléments présents dans le conteneur et de la tare de ce dernier mais chaque État doit définir sa méthode et le risque de divergence est possible.
Outre le pesage « pur et simple » du conteneur chargé, l’AUTF distingue trois autres possibilités pour déterminer le poids total du conteneur chargé (tare comprise) :
D’une part, la pesée de l’ensemble routier amenant le conteneur vide, et celui du même ensemble routier sortant de l’usine ou de l’entrepôt avec le conteneur plein. Par soustraction, on obtient le poids brut marchandise (emballage et calage compris). En y ajoutant la tare du conteneur, on calcule le poids total du conteneur.
D’autre part, la détermination du poids total peut se faire par addition des poids de la marchandise, de son emballage, des matériaux de calage et de la tare. Ces poids seront obtenus de la manière « la plus précise possibles via des systèmes d’information et des données constructeurs », explique l’AUTF. Cette méthode fonctionne pour la « quasi-totalité » des produits manufacturés qui sont, a priori, bien maîtrisés par un processus industriel.
Selon l’enquête menée auprès des chargeurs, le poids net marchandise serait connu à 5% près. Idem pour l’emballage et les matériaux de calage. Sur 20 t au total, cela représente donc une incertitude d’une tonne.
Dernière option, pour les ferrailles ou les vieux emballages, simples exemples, qui sont jetés pêle-mêle dans les conteneurs, il n’y a d’autre choix que de peser la marchandise, puis d’y ajouter les poids des autres matériaux éventuellement présents dans le conteneur ainsi que la tare.
L’AUTF souligne que le chargeur n’a pas de connaissance précise de cette dernière avant que ce conteneur n’arrive en usine. Il est donc de la responsabilité du transporteur maritime de faire connaître suffisamment à l’avance la tare du conteneur qui sera envoyé
Extrait du site « wk-transport-logistique.fr »
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