On estime que d’ici 15 ans, ce sont la moitié des emplois actuels qui auront soit disparus, soit se seront transformés sous l’influence du numérique. Tous les secteurs sont concernés, du public au privé, du tourisme au transport en passant par le commerce, la santé, la banque, même les plus traditionnels comme l’agriculture et l’industrie sont impactés. Le numérique accélère le phénomène d’obsolescence et les entreprises doivent donc anticiper cette mutation.
Plus il y a d’acteurs nécessaires pour réaliser un service et plus les technologies numériques s’imposent. Les entreprises de la chaine logistiques sont donc particulièrement concernées par ce phénomène et il n’y a rien d’étonnant à ce qu’ils aient déjà vu naitre des solutions inimaginables il y a une dizaine d’années. l’Internet des Objets (IoT) permet aux fournisseurs d’optimiser leurs services. Cette technologie entraîne une inversion des rapports entre les acteurs de la chaîne logistique : ce n’est plus le client mais le fournisseur qui est en mesure d’organiser les flux.
Les plateformes d’intermédiation qui grâce à internet, permettent le partage de moyens et de donner de la visibilité sur les disponibilités en camions ou en entrepôts et de les optimiser
Les Web, l’EDI, la dématérialisation, les applications mobiles, se sont invités dans les processus des entreprises de transport et logistiques.
Bientôt d’autres technologies pour celles déjà connues comme la blockchain, l’IA ( Intelligence artificielle) s’inviteront à leurs tour dans les processus de la relation client et de l’exploitation
Ces technologies ne sont pas sans impacte pour les collaborateurs des entreprises. Leur métier se transforme et parfois rapidement
Le métier des personnels roulants par exemple a changé avec l’arrivée des applications embarquées, les chauffeurs réfractaires aux technologies de l’informations ont dû (ou vont devoir) s’adapter et être accompagnés pour rester dans la course.
L’effort de formations et d’accompagnement des entreprises est incontournable. Une bonne conduite du changement est d’un intérêt majeur pour les transporteurs qui ne devront pas la sous-estimer.
Si on considère que la solidité d’une chaine se mesure à celle de son maillon le plus faible, tous les acteurs de la chaine logistique doivent suivre le mouvement pour rester dans le jeu.
Les objectifs recherchés sont souvent le gain de productivité mais pas seulement ; la communication en temps réel pour informer le client et tous les services innovants qui permettent de se démarquer ou proposer de nouvelles offres ou une approche différente sont autant de moteurs pour gagner de nouveaux clients, leur vendre plus de services et gagner en productivité.
Le phénomène d’ubérisation et d’économie collaborative touchera aussi la logistique et des pistes se dessinent.
A titre d’exemple, l’idée initiale de la création d’UBER était de créer un service de taxi Premium qui s’est finalement adressé à un public plus large. On peut imaginer que les taxis parisiens auraient subi UBER différemment s’ils s’étaient inspirés de l’implantation d’UBER 3 ans plus tôt à san-Francisco pour transformer leur approche client.
Pg Fontaine
Dans un secteur ou la concurrence est très présente et les marges par voyages faibles, chaques gains en productivité est bon à prendre. En ce sens,la lettre de voiture électronique (eCMR) présente certains avantages, voir des avantages certains. Ce module apporte, de la productivité au gestionnaire et aux conducteurs qui nâ€